Porter un masque ou non
Bien que les restrictions associées à la COVID-19 soient levées dans la plupart des régions canadiennes, le débat sur le port du masque se poursuit alors que nous entendons un grand éventail d’opinions. Plusieurs types de masques sont portés par les membres du public, des masques en coton fabriqués à la maison jusqu’aux masques N95 de qualité médicale qui sont maintenant offerts en vente au détail de masse. Le présent article est basé sur les connaissances scientifiques en date de janvier 2022.
À l’encontre de la grippe et du rhume qui sont fréquemment propagés par le contact, la COVID-19 est principalement transmise lors de l’inhalation de gouttelettes infectées par le virus. Lorsqu’une personne infectée expire, tousse, éternue, chante ou parle, elle propage des particules de quelques microns dans l’air et celles-ci peuvent être inhalées par d’autres personnes à proximité. Nous savons que la variante Omicron ainsi que le tout récent sous-variant BA.2 sont très transmissibles par voie aérienne et qu’ils sont la source de plusieurs millions de cas d’infection à travers le monde.
L’efficacité des masques à contrôler la COVID-19 est indisputable. Les masques chirurgicaux ainsi que les masques non ventilés KN95 (et N95) de qualité médicale réduisent les émissions de particules de 74 % à 90 % (comparativement à ne pas porter un masque[1]) lorsque le porteur parle ou tousse. Cependant, les données en ce qui concerne les masques en coton fabriqués à la maison sont mitigées. En fait, une étude effectuée par le département d’ingénierie chimique de l’Université de Californie à Davis indique que le port d’un masque en tissu accroit le nombre de particules propagées, car ces dernières sont gardées en place dans le tissu et ensuite propagées sous l’effet du mouvement de la mâchoire[2]. Cette étude suggère également que cette propagation accrue peut être causée par le besoin de parler plus fort lors du port du masque, ce qui force plus de particules à se propager à travers le tissu.
Cependant, d’autres études citées par les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis indiquent que les masques en tissu réduisent l’émission de particules plus volumineuses et qu’ils sont un moyen efficace de contrôler la transmission de la COVID-19. Les informations publiées sur le site Web des Centres for Disease Control and Prevention viennent appuyer la science indiquant que les masques chirurgicaux, les masques KN95 et les masques N95 offrent une protection supérieure[3].
Alors que nous vivons maintenant la sixième vague de la pandémie de la COVID-19, on estime qu’environ 50 % des cas de transmission de la COVID-19 sont causés par des personnes qui ne savent pas qu’elles sont infectieuses. (Ces personnes étant asymptomatiques ou pré-symptomatiques.) Les recherches confirment que le port de tout type de masque réduit le risque de transmission; les masques chirurgicaux, les masques KN95 et les masques N95 étant plus efficaces. Le port du masque est fortement recommandé en présence de personnes immunovulnérables ainsi que de personnes âgées.
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[1],2 Sima Asadi, Christopher Capp, Santiago Barreda et. al. The Efficacy of masks and face coverings in controlling outward aerosol particle emission from expiratory activities. Nature Research. www.nature.com/scientificreports
[3] Centers For Disease Control and Prevention Types of Masks and Respirators. Updated January 2022. https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/prevent-getting-sick/types-of-masks.html