Est-ce que vous vieillissez bien ?

En 2016, la Société Radio-Canada (SRC) a déclaré qu’il y avait plus de personnes âgées canadiennes que d’enfants de moins de 15 ans. Bien sûr, cela est lié à deux tendances macro-démographiques : le baby-boom et la baisse du taux de fécondité moyen au Canada (1,61 enfant par femme). En tant que nation, nous vieillissons certainement, mais est-ce que nous vieillissons bien ?

Il s’avère que définir un vieillissement réussi n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Il y a de nombreux facteurs à considérer, y compris la fonction physique et cognitive, les interactions sociales, la sécurité financière, et la liste continue. Alors que le vieillissement chronologique est un processus irréversible et que notre durée de vie est directement liée à notre santé globale, la qualité de vie d’une personne est un mélange compliqué de facteurs.

Dans les études de groupes de discussion qui ont interrogé des personnes âgées de 60 à 99 ans sur les facteurs liés au « vieillissement réussi », 33 facteurs distincts ont été identifiés. Quatre grands thèmes ont émergé : l’attitude/l’adaptation, la sécurité/la stabilité, la santé/le bien-être et l’engagement/la stimulation. Chaque groupe de discussion a souligné la nécessité d’une attitude positive et d’une perspective réaliste ainsi que de la capacité de s’adapter au changement. La sécurité et la stabilité englobaient le milieu de vie, le soutien social et les ressources financières. La santé physique générale et le bien-être ont souvent été mentionnés, avec des opinions mitigées sur leur nécessité afin de bien vieillir. Enfin, un sentiment d’engagement, reflété dans la poursuite de la stimulation continue, de l’apprentissage, du sentiment d’un but dans la vie et de l’utilité pour les autres et la société, a été considéré comme un aspect important du vieillissement réussi. Les quatre thèmes semblaient interdépendants, de sorte que l’engagement nécessitait un fondement de sécurité et de stabilité, tandis que l’attitude positive et les stratégies d’adaptation compensaient souvent les problèmes de santé physique.[1]

Il semble que « bien vieillir » ait plus à voir avec l’attitude qu’avec notre forme physique dans la vieillesse. Nos mères nous ont parlé de l’attitude et de l’impact que cela aurait sur nos vies, et elles avaient raison!  Un récent article publié dans le bulletin de la Mayo Clinic identifie plusieurs résultats bénéfiques de la pensée positive sur la santé, notamment : une durée de vie plus longue, un risque réduit de cancer, une meilleure santé cardiovasculaire et un risque réduit de maladie cardiovasculaire et d’accident vasculaire cérébral.

L’article n’a pas fourni d’explication claire sur la raison pour laquelle la pensée positive affecte la santé, mais la théorie est qu’elle fournit de meilleures capacités d’adaptation, ce qui réduit l’impact du stress sur le corps. Apparemment, le « discours personnel » est la méthode que beaucoup utilisent pour atteindre la pensée positive. Il y a une liste d’étapes pratiques et de suggestions décrites dans l’article écrit par le personnel de la Mayo Clinic : « Positive thinking: Stop negative self-talk to reduce stress ».[2] Lisez l’article complet ici

 

[1] Éléments constitutifs d’un vieillissement réussi : étude de groupe de discussion sur les contributions perçues des personnes âgées au vieillissement réussi. American Journal of Psychiatry, mars 2007 p.194-201

[2] https://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/stress-management/in-depth/positive-thinking/art-20043950#:~:text=Lower%20levels%20of%20distress%20and,from%20cardiovascular%20disease%20and%20stroke

 

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